Pasteur Cooper

Sujet: Pasteur Cooper Mar 22 Mai - 12:37

IDENTITE :

Nom, Prénom(s) : Rachel Sarah Cooper

Surnom (facultatif) : Aucun

Sexe : Féminin

Date et lieu de naissance : 31 Mai 1977 à Waterford en Pennsylvanie.

Lieu(x) de résidence connu(s) : une maison prêtée par sa congrégation dans le Country District de New York.

Profession et lieu de travail : Pasteur à la Paroisse Sainte Marthe dans le Country District.

CARACTERISTIQUES :

Physique : Rachel a un physique plutôt avantageux : de grands yeux bleus, une bouche sensuelle, de très longs cheveux noirs. Pourtant, elle est loin de mettre en valeur ses atouts, préférant, sans pour autant se cacher, rester simple et discrète. Comme sa profession le demande, elle porte des tenues sans artifices, sans pour autant paraitre négligée.
Tous ceux qui la croisent sans être de sa communauté noteront surtout son air froid et distant, parfois farouche, gâchant volontiers l’intérêt qui pourrait naitre des plus perspicaces regards.
Au contraire, tous ceux qui la connaissent et qu’elle aide diront à quels points ses sourires radieux, bien que rares, sont éblouissants.
En accord avec son caractère, son physique tend à se fondre dans le décor.

Caractère : Rachel a différentes facettes. Elle est d’abord et surtout réservée, se cachant souvent sous une carapace froide voire dure. Pourtant, pour les gens qu’elle aide et ses quelques proches, elle se veut chaleureuse et bienveillante.
Elle est également très secrète et jamais ne parle de son passé avant son arrivée à New York. Seule sa psychiatre et le Révérend qui l’a fait venir connaissent ses origines et son histoire, du moins en partie. Rares sont ceux qui se hasarderaient de trop à lui poser des questions car si la jeune femme ne se montre jamais agressive, c’est là l’exception à la règle et elle se braque très vite contre ce genre d’intrusion.
Dans sa paroisse, on la dit généreuse, gentille, douce.
Les autres la traiteront de glaçon. En tout cas, elle s'évertue à faire fuir quiconque s'approcherait de trop, surtout un homme.

Qualités : à l’écoute de tous, elle donne sans jamais rien demandé en échange. Elle est discrète et humble. Elle ne se fait remarquer que par sa générosité et sa force de persuasion à aider les autres.

Défauts : peu bavarde voire taciturne, elle a un goût pour le secret et reste très réservée pour parler d’elle. Elle oublie volontiers sa vie et sa santé pour les autres. Rachel n'a que trop bien intégré qu'elle n'était pas là volontairement.

Signe particulier (facultatif) : une cicatrice sur le bras gauche... un "accident" de bouteille de whisky qui s'est "malencontreusement" heurté à son bras alors que son mari semblait le "lacher".

Secret déjà avouable ou non : Ancienne femme battue, elle a pris la fuite, abandonnant tout derrière elle.

BIOGRAPHIE :

Histoire :

Histoire banale et histoire triste de bout en bout. Dernière née. Enfant non voulue d’une famille croyante, se refusant à l’avortement. L’histoire même de sa conception n’est déjà pas une joie et son histoire n’est que la logique continuité du destin d’une ignorée.

Pas un sourire, un moment privilégié, une caresse, un calin, un baiser. Tout cela Rachel ne l’a connu ni même espéré. On lui a vite appris à ne rien attendre, rien demandé. Ne rien vouloir. Attendre, se faire oublier.
Ne pas rêver ni se faire d’illusion.

Là où sa famille croit, Rachel abandonne. Dieu ? Il l’a ignoré, comme ses parents. Elle se détourne vite de toute église, éloignant encore davantage ses parents si c'est possible.

A l’école, partout, elle se montre effacée. Ni idiote, ni intelligente, simplement dans la moyenne, comme pour se fondre davantage encore dans le décor. De toute façon, à quoi bon se bercer d’illusions. Même avec des notes extraordinaires, ses parents ont été clairs. Pas d’université pour elle. Quand bien même ils auraient pu, Rachel n’est même pas certaine qu’ils l’auraient aidé.

Heureusement pour elle, ses branches de secours sont au nombre de trois. Sa sœur et ses frères. Toujours proches, amis et complices, ils se navrent de sa situation mais n’ont guère plus d’ambitions. La famille est trop modeste pour prétendre faire de longues études ou une carrière. Encore moins aider Rachel.

Diplôme en poche, sans jamais être sortie de cette microscopique ville qu’est Waterford, Rachel obtient un petit boulot dans une quincaillerie. Petit boulot, petites avancées. Tout est petit à Waterford. Des jardins aux perspectives de vie.

Dans son peu d’avenir pourtant, elle croise Ed. Pas Edward ou Eddison non. Juste Ed. Deux lettres pour une vie de ruine.
Il est gentil et affectueux avec elle alors elle se laisse séduire. Il est comme elle, comme Waterford. Il n’est ni beau ni moche. Ni trop tendre ni trop mauvais alors Rachel se dit qu’elle n’a pas tiré le mauvais lot et prend goût à une vie soudain plus jolie et facile puisqu’à deux.

Quelques années se sont écoulées, paisibles. Le mariage qui a eu lieu a été plaisant. Ses parents étant venus, Rachel s’est estimée heureuse.
Comble ! Le couple déménage bien vite pour la ville voisine et un peu plus grande de Fairview, juste au bord du lac Erié. Si ce n’était pas un rêve, Rachel aurait juré que ça s’en rapprochait.

L’idée de fonder une famille s’impose alors logiquement dans l’esprit du couple et Ed se montre plein d’entrain à cette idée. Une année, puis deux et les examens, les tests, les espoirs déçus et au final la désillusion. Ed est stérile. Ed se venge. Ed crie, hurle, insulte et la rend responsable. Ed un jour lève la main. Le lendemain il l’abat sur sa joue. Les coups pleuvent, les larmes roulent sur ses joues, les bouteilles d’alcool se vident de plus en plus vite, à mesure que la police leur rend visite ou qu’elle fait des séjours à l’hôpital.
De main courante en plainte retirée, le rêve se transforme en cauchemar. Son rêve de famille est loin. Aujourd’hui il ne reste que la survie.

Et un beau matin, elle, l’athée, l’hérétique abomination qui a renié Dieu et ses parents trouve une église. Elle trouve les mots pour parler à Dieu et pleurer sa souffrance et son chagrin.

Dans l’ombre d’une alcôve, un pasteur l’entend et la laisse pleurer. Une fois les larmes taries, il la soulage. Quelques mots de consolation, de précieux conseils et la certitude soudain qu’elle peut prendre les choses en main.

Bien sur c’eut été trop facile ainsi. Ed ne l’entend pas de cette oreille. Pire, il frappe tant et si bien que les fractures la laissent trop longtemps à l’hopital. Ed perd la main, Rachel retrouve un semblant d’espoir.
Elle fait mine de rentrer. Mascarade de la fidèle et dévouée épouse, prête encore et toujours à pardonner par amour. Ed se fait avoir. Qui aurait pu croire que Rachel était bonne comédienne. La peur et la mort repoussent les limites des gens.

La nuit, Rachel vide les comptes, récupère ce qu’elle peut sans se faire remarquer. Ed est trop soul, une fois de plus. Et elle referme la porte de la maison, comme on ferme la porte de sa vie. Lentement, avec une pointe de peur et de regret sur l’avenir.

Mais Rachel est plus forte maintenant. Elle se sait vivante et Dieu l’aime. C’est sa certitude.

Le pasteur lui ouvre alors les portes d’un centre d’accueil pour femmes battues à New York, où elle coupe tous les ponts, même ceux avec ses frères et soeur. Et cette fois, c’est elle qui se bat. Elle fait enfermer son ivrogne de mari. Elle divorce. Elle et soutenue par l’association pour devenir pasteur.
En trois années, c’est une autre femme. Forte, généreuse. Pour que plus jamais un enfant ne vive sa vie. Pour que tous croient en un avenir.

Elle est nommée pasteur de la petite communauté de New York, où elle s’est établie en toute discrétion après son départ de Pennsylvanie. Qui viendrait la chercher là ?
Voilà quatre ans qu’elle gère sa paroisse comme une mère prend soin de ses enfants. Elle s’investit autant qu’elle le peut et sans relâche, s’oubliant, une fois de plus.

Affinités :

Leanna Cooper – sa sœur. De trois ans son ainée et mère d’une fratrie de pas moins de 6 enfants, d’autant de pères différents. Elle ne sait pas retenir ses maris et pense que chaque nouvel homme dans sa vie est le bon, facilement retenu par un bébé. Leanna semble incapable de retenir la leçon.

Dennis Cooper – son frère – De huit ans son aîné et aîné de la fratrie. Il est devenu Amish et s’est établi dans une petite communauté avec sa femme et leur fille unique.

Mark Cooper – son frère. De Cinq ans son aîné. Employé de banque sans histoire, il est célibataire. Officieusement, Rachel lui connait des penchants homosexuels, inavouables dans cette microsphère qu’estWaterford.

Lili Stewart – Psychiatre renommé de New York. Elle aide tant bien que mal (et surtout mal) Rachel à se reconstruire et à avancer.

Pasteur Jake Wilson – retraité. Il a laissé sa place à Rachel, qu’il considère comme une fille. Il l’a recueilli, aidé au-delà de ce qu’elle pourrait soupçonner. Veuf depuis des décennies, il vit dans une maison de retraite pour hommes de religion à New York, où il passe ses journées à jouer aux cartes.

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HRP :

Accord pour intervention de secretly dans vos RP sous forme de sms ou autre : oui

Nom de votre avatar : Eva Green

Codes dans le règlement (trois mots à trouver) : Ok By Cassie

Comment avez vous connu le forum ? Me suis perdue et j'ai vu de la lumière !

Vos séries préferées se deroulant a New York? Aucune ! Shocked

Un petit avis sur l'esthétique du site ? sur autre chose ? C'est à vous : Heu... Chuis aussi peu bavarde que mon perso. dehord

Sujet: Re: Pasteur Cooper Mar 22 Mai - 20:19

Validée et bon jeu